A propos de Xavier Poussard : "Devenir Brigitte"
La publication de cet article sur Twitter (X) m'a valu la suspension définitive de mon compte pour "spam ou inauthenticité", ce qui est plutôt de nature à augmenter mes doutes sur l'identité de Brigitte Macron
L’histoire officielle de Brigitte Macron je n’ai pas besoin de la raconter, c’est celle que tout le monde connaît : 13 couvertures de Paris Match, deux ou trois biographies, et de multiples interviews suffisent, même si elles contiennent des contradictions et des mystères. L'histoire est-elle vraie ? Je n’en sais rien, alors appelons-la : « Théorie A ».
Ce qui m’intéresse c’est de découvrir la « Théorie B », dont j’ai entendu parler mais à laquelle je ne comprenais pas grand-chose. Elle est inspirée par les lacunes de la Théorie A, les principales étant :
a) L’absence totale de photos de Brigitte Macron avec ses 3 enfants jeunes (grossesse, poussette, jeux…).
b) L’existence d’une seule et unique photo de son premier mari (le père des enfants) en maillot de bain, publiée sur son faire-part de décès en 2019 (toutes les autres auraient été brûlées, on ne sait par qui…).
C’est pourquoi j’ai voulu lire le livre de Xavier Poussard, Devenir Brigitte, d’autant plus qu’il avait été brièvement supprimé par Amazon le lendemain de sa parution. Je l’ai commandé, partagé entre la curiosité et la gêne de m’intéresser à un sujet aussi people, style Closer. Après tout, le Canard Enchaîné aussi est une feuille à scandale, mais d’un intérêt politique indéniable. De plus, c’est la seule manière de me faire un avis personnel sur les contradictions entre la théorie A et la théorie B, et j’adore me faire un avis personnel.
La lecture du livre est à la fois facile et difficile : aisé à lire, moins facile à assimiler, car l’enquête est fouillée et le sujet complexe. Histoire officielle : Brigitte Macron épouse André Auzière en 1974 et ils ont trois enfants. Brigitte devient enseignante en 1986. Entre 1992 et 1993 (vers 40 ans), elle rencontre son élève Emmanuel Macron (14 ou 15 ans), avec qui débute une liaison passionnée. Elle quitte assez vite son mari, mais le divorce n’est prononcé qu’en 2006, et elle épouse Macron en 2007.
Le livre de Xavier Poussard clarifie un point : la photo du mariage de Brigitte Macron (20 ans) et André Auzière est bien celle de la petite Brigitte Trogneux, que l’on voit assise sur les genoux de sa mère sur une vieille photo de famille.


Une photo de communiante représente aussi cette petite fille.

Ce sont d’ailleurs les deux seules photos de jeunesse de Brigitte. Le logiciel de reconnaissance facial chinois le plus perfectionné l’atteste.
Cependant cette Brigitte ne serait pas la « Brigitte » que Macron a épousée. L’enseignante serait en réalité Jean-Michel Trogneux, un des frères de Brigitte devenu trans. Je reconnais que c’est saugrenu, mais le livre explique en détails comment on peut arriver à cette hypothèse folle, et je rappelle les mystères (a) et (b) de la version raisonnable.
La vie sexuelle des Macron
Il est indubitable que le couple Macron a lui-même créé une atmosphère étrange – et même glauque – autour de ses goûts et de son identité sexuelle. Rappelons une des première fêtes à l’Elysée avec un groupe musical trans, la mise en valeur par Macron de l’écrivain André Gide, connu pour sa pédérastie, les photos étranges de Macron en voyage et en vacances avec Brigitte.



Le livre de Poussard est cependant incomplet. Il est très « extensif », développant les mœurs troubles des milieux à la mode, et pas assez « intensif » sur les deux problèmes essentiels de la « théorie B ».
1) Si Jean-Michel a usurpé l’identité de sa sœur Brigitte, qu’est devenue cette dernière ? Poussard suggère que, condamnée par une maladie incurable, elle aurait pu accepter. Pure hypothèse qui ne repose sur aucun élément objectif.
2) Qui est l’homme, surnommé le « petit gros », présenté parfois – jamais officiellement – comme Jean-Michel Trogneux, dont on connaîtrait l’adresse à Amiens et qui, selon Poussard, présente des papiers d’identité à ce nom (à l’extrême-droite au 2e rang de cette photo de l’investiture d’Emmanuel Macron en 2022) ?

Pourquoi ne pas avoir rencontré ce dernier et poussé l’enquête de son côté ? J’avoue que je ne comprends pas, car s’il s’agit bien du frère de Brigitte Trogneux, il n’y a plus de mystère « Brigitte ». Et si c’est aussi simple, pourquoi les avocats des Macron ont-ils envoyé une lettre de cent pages à Candace Owens, qui a présenté le livre de Poussard dans des vidéos vues par 65 millions de personne, plutôt que de confirmer l’existence de Jean-Michel Trogneux, qui réduirait toute ces théories à néant ?
Une affaire résolue ?
Pour ceux qui seraient tentés de conclure trop vite sur cette base, je souligne ce chapitre du livre qui maintient la question largement ouverte. En 2017 Macron préparait un voyage en Algérie. Le Point écrit « La rumeur algéroise prétend que la première dame, Brigitte Macron, effectuera une visite dans cette illustre université qu'elle aurait fréquentée par le passé. » (5/12/2017). La faculté centrale a été entièrement repeinte en blanc pour cette visite, à laquelle Brigitte ne participera pas finalement.
Là où ça devient intéressant, c’est quand un historien algérien écrit :
« Brigitte Macron, qui devait accompagner son époux à Alger, avait émis le souhait de visiter l’université de la capitale, où ‘’une de ses grandes-tantes avait étudié’’. Si nous n’avons pas identifié de ‘’grande-tante’’ à Alger, la présence de Jean-Michel Trogneux y est en revanche avérée. Et, sans doute, était-il lui-même une ‘’grande tante’’… ».
Présence à Alger qui est attestée en 1965 par le registre de l’état civil reproduit dans le livre de Poussard.

Lorsqu’ Emmanuel Macron se rapprochera du Maroc (grand rival de l’Algérie), « La Nouvelle République », relais de l’armée et des services de sécurité algériens en colère, décrira Emmanuel Macron comme « un président cocaïnomane et psychopathe, sous l’emprise de son ‘’épouse’’ Jean-Michel Trogneux, lequel dirige la France sans avoir été élu ».
Personne de « sérieux » ne relèvera ces insinuations perfides lancées dans des publications algériennes, mais c’est l’occasion de se rappeler une remarque profonde de Noam Chomsky sur les sources mineures : « Les informations sont accessibles, mais seulement pour les fanatiques (…) la réalité sociale est dissimulée par l'intelligentsia ». En tous cas, vu l’état de la liberté d’expression en Algérie, ces textes n’auraient pas pu être publiés sans l’assentiment des autorités.
C’est là qu’on touche, pour moi, à l’intérêt central de l’affaire. Si Brigitte Macron est un trans, je m’en fiche ; si elle a perverti un adolescent de 14 ans, je ne la jugerai pas moralement, car leur relation est une histoire d’amour indubitable qui dure encore. Comme dirait Jésus : « Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé ».
Par contre ce secret inavouable, avec lequel les Macron aiment jouer, a des conséquences politiques et sociales importantes. Il pourrait être à l’origine d’un chantage de l’Algérie. Ce qui expliquerait pourquoi la France est incapable de renvoyer un seul immigrant illégal et délinquant en Algérie, et pourquoi ceux-ci se sentent tout permis. Une situation anormale, difficile à comprendre.
On sait aussi que Trump possédait un dossier secret sur Macron et on peut se demander s’il ne faisait pas preuve de la même ironie en recommandant à Macron (le jour où Becoming Brigitte sortait en librairie), de saluer « sa très belle femme », que lorsqu’il félicitait Zelensky en tenue militaire de s'être mis sur son 31. Rappelons également que la télévision russe fut la première à donner écho à cette théorie. Ceci ferait de Macron un président faible et aisément manipulable pendant les deux années où il devrait encore rester au pouvoir.
Si on considère aujourd’hui comme des péquenots ceux qui s’intéressent à cette affaire, je ne serais pas étonné que dans quelques années on considère comme des péquenots ceux qui ne savaient pas.
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