21 juin 2021
Le Watergate est un micro-événement débutant à un moment et en un lieu précis pour s’achever en scandale historique. Simple tentative d’effraction dans un bureau du parti Démocrate par une équipe de barbouzes liés à la CIA qui a entraîné la chute de tous les collaborateurs du président Nixon, avant sa propre destitution. Occasion aussi d’un grand nettoyage des services de renseignement américains.
Le Wuhangate est également un micro-événement aux conséquences planétaires. La fuite d’un virus à haut risque du laboratoire de virologie de Wuhan a déclenché une pandémie et dévoilé un scandale impliquant l’OMS et les autorités sanitaires de nombreux pays et provoquant 4 millions de morts.
Sans être exhaustif, on peut tracer à ce stade les principales étapes du scandale:
Des laboratoires comme celui de l’université de Caroline du Nord créent des virus chimères constitués d’un virus d’origine animale et d’une séquence capable de s’attacher à des récepteurs humains (Recherches publiées en 2015)
De l’aveu même du Dr Fauci, il est trop dangereux d’installer de tels laboratoires « dans le New Jersey ». Ces recherches sont délocalisées et co-financées en Chine.
Les Français aident les Chinois à créer un laboratoire de virologie de niveau 4 à Wuhan, d’où ils sont expulsés dès son ouverture en 2017.
En 2019, des travailleurs du laboratoire sont contaminés par un virus inconnu. Sous stress, le laboratoire efface sa base de données internet en septembre 2019.
Dès septembre 2019 on retrouve (a posteriori) en Italie des anticorps contre le virus du covid-19 arrivés par des travailleurs chinois originaires de Wuhan.
Des athlètes internationaux ayant participés aux jeux olympiques militaires à Wuhan en octobre 2019 présentent des symptômes évoquant le covid-19.
Fin décembre 2019, une virologiste chinoise Li-Meng Yan tente d’avertir le gouvernement chinois et l’OMS de la transmission humaine d’un nouveau virus. Elle devra se réfugier aux Etats-Unis en avril 2020 et sera disqualifiée par la presse internationale.
Fin décembre – alors qu’il n’y a pas un seul cas de Covid-19 signalé dans le monde – la firme BioNTech sollicite un investissement de la Banque Européenne d’Investissement à Luxembourg pour un nouveau vaccin (le futur vaccin Pfizer): « Ils sont venus nous voir fin 2019-début 2020 en disant: “Quelque chose se prépare et nous pensons que la nouvelle technologie que vous nous avez aidés à développer pourrait être utile pour combattre cette nouvelle épidémie”» (Werner Hoyer, Président BEI, Euronews, 24/06/21).
Le 31 décembre 2019, la Chine de Taïwan alerte l’OMS sur une épidémie qui est apparue dans la région de Wuhan. Fin de non-recevoir. L’OMS ne lance l’alerte que 20 jours plus tard.
La métropole du centre de la Chine est placée en quarantaine le 23 janvier 2020, mais les voyages internationaux persistent, de telle sorte que le virus se propage dans le monde.
Le 1er février 2020, une téléconférence organisée par le Dr Anthony Fauci, qui dirige le département des maladies infectieuses du National Institue of Health (NIH) américain, vise à étouffer les informations sur la fuite du virus du laboratoire de Wuhan. Les réseaux sociaux (FB, Twitter…) participeront à la censure dès le début.
Le 19 février 2020, The Lancet publie une lettre collective de 27 scientifiques « condamnant fermement les théories du complot suggérant que le COVID-19 n’est pas d’origine naturelle. »
En février 2020 la journalise Zhang Zan diffuse des reportages sur les conditions chaotiques de l’hôpital de Wuhan, le confinement strict de millions de personnes, et l’Institut de virologie de Wuhan étroitement gardé. Elle est condamnée à 4 ans de prison en décembre 2020.
Une course folle au vaccin est lancée. En mars 2020, le Dr Fauci signale que dix programmes de recherches sont en cours.
La commercialisation d’un vaccin réalisé en vitesse ne sera possible qu’à titre « conditionnel ». La condition étant qu’il n’existe aucun traitement efficace connu du covid-19.
Commence alors un travail de sape de l’hydroxychloroquine, dont le Pr Raoult a pourtant montré les résultats positifs. Ce sabotage, responsable de centaines de milliers de morts, culmine avec la publication par une revue médicale prestigieuse (Lancet) d’un article contre la chloroquine bidouillé par une bande de Pieds Nickelés, dont l’attachée commerciale est une actrice porno de Las Vegas.
En même temps qu’on sabote un médicament qui marche on lance un médicament qui ne marche pas, le Remdesivir. Les autorités offrent (avec nos sous) un pont d’or au laboratoire Gilead, qui n’en demandait pas tant. L’inefficacité du médicament est un argument de plus pour ouvrir la voie au vaccin.
Il ne reste plus qu’à atteindre la vaccination universelle pour que le tour soit joué, jusqu’à ce que le scandale du Wuhangate soit détricoté.
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